C’est à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, que nous rejoignons le Soléal, navire de la compagnie du Ponant. Nous embarquons pour une croisière de 14 jours dans les îles de Nouvelle-Zélande. Le commandant accueille ses hôtes en veste blanche, en haut de l’échelle de coupée. Etrange comme le confort douillet et feutré du bateau ne reflète pas les humeurs changeantes de l’océan.

Cap vers la Baie des Îles

Nouvelle Zélande. La région de la Baie des ïles est réputée pour ses superbes plages de sable blanc/ M. Lasseur.
Nouvelle Zélande. La région de la Baie des Îles est réputée pour ses superbes plages de sable blanc. © M. Lasseur.

C’est un des lieux les plus populaires de l’île du Nord. Une première escale durant laquelle les passagers vont faire plus ample connaissance avec les Maoris. Les falaises à l’extrême-nord de la Nouvelle-Zélande portent le nom d’un explorateur français, Jean-François-Marie de Surville (1717-1770). Il y arriva en décembre 1769. Au même moment, James Cook (1728-1779) remontait la côte Est. Tous deux cherchaient l’Australie.

Deux ans plus tard, c’est dans cette même baie que le navigateur malouin Marc-Joseph Marion Dufresne (1724-1772) fut tué et mangé avec onze autres marins par les indigènes (1). La Nouvelle-Zélande aurait pu être française ! Nous apprenons aussi que le traité de Waitangi, entre la Couronne Britannique et les Maoris, fut signé ici dans la Baie des Îles en 1840. Ceux-ci reconnaissaient la souveraineté des Britanniques sur la Nouvelle- Zélande.

Nouvelle-Zélande. Auckland. Mimiques impressionnantes, langues tirées à bouche que veux-tu, le « haka » est fait pour impressionner l'adversaire. René Nydegger/Pixabay.
Nouvelle-Zélande. Auckland. Mimiques spectaculaires, langues tirées à bouche que veux-tu, le « haka » est fait pour impressionner l’adversaire. © René Nydegger/Pixabay.

La troupe locale, Pitowhenua, en tenue de cérémonie, accueille les visiteurs avec un « Kia Ora » sonore, « bonjour en maori ». Pour témoigner leur amitié, les Maoris se frottent le nez l’un contre l’autre, m’avait-on dit à Paris. J’avais envie de les connaître… Bienvenue en terre maorie ! Ici ils tirent la langue avec délectation lors de leur danse guerrière, le haka. Autrefois, les guerriers maoris se teintaient la langue en bleu pour intimider les adversaires et les inciter à reculer et à éviter la bataille.

Nouvelle Zélande. Haka de l'équipe des all Blacks avant un match de rugby. Rémi Barbier.
Nouvelle Zélande. Haka de l’équipe des All Blacks avant un match de rugby. © Rémi Barbier.

Il faut d’abord répondre au défi lancé par les guerriers de Waitangi. André, un breton costaud, se retrouve seul face aux imposants Maoris. Il doit ramasser une feuille de fougère placée au sol pour assurer aux guerriers que nous venons en paix. Nous entrons ensuite dans la maison pour assister à une série de danses, de chants et de jeux traditionnels. La troupe Pitowhenua montre aussi le maniement des massues Pif ! Paf ! Poum ! Les lames des herminettes sont brandies par le chef. « Que c’est beau », s’exclame une dame qui fait force photographies des messieurs Maoris. La performance culturelle se termine avec le traditionnel « haka », la danse guerrière destinée à effrayer les ennemis et rendue mondialement célèbre par l’équipe de rugby des « All Blacks » qui l’exécute avant chaque rencontre. Dans ce centre culturel, on voit aussi des jades, des étoffes et des canoës qui se transmettaient de génération en génération. Ainsi que le plus grand canoë de guerre de cérémonie du monde.

À la découverte d’Auckland et de ses environs

Nouvelle-Zélande. Auckland. La Sky Tower (328 m), colonne vertébrale de la cité, s’élance vers le ciel. Nadine Simoner/Pixabay.
Nouvelle-Zélande. Auckland. La Sky Tower (328 m), colonne vertébrale de la cité, s’élance vers le ciel. © Nadine Simoner/Pixabay.

Passagers, conférenciers et « habitués » des croisières se rencontrent. L’un des passagers a déjà fait 7 croisières. Il possède le grade de grand-amiral (2) et, quand il croise le commandant, c’est l’accolade. Le théâtre ne désemplit pas. Prochaine escale : Auckland. À bord, plusieurs conférences sont proposées, durant lesquelles les conférenciers enseignent leur savoir avec passion, projections à l’appui.

Nouvelle-Zélande. Auckland. Ferry buildinq sur Quay street. Rémi Barbier.
Nouvelle-Zélande. Auckland. Ferry buildinq sur Quay street. Rémi Barbier.

Cosmopolite, centre financier et cinématographique, Auckland est une ville aérée de 1,5 millions d’habitants. Plus américaine que british, Auckland prend des airs de Seattle à Central Business District : air marin, gratte-ciels et façades en béton où s’accrochent des escaliers de secours. Un petit tour sur Queen Street, la rue principale avec le port d’un côté et l’université de l’autre. On y trouve tout : centre commercial, théâtres, cinéma,… On rayonne facilement vers le quartier de Ponsonby (bars et restaurants branchés), le Auckland Domain (un immense parc avec le Auckland Museum) ou encore Devon Port, un quartier accessible en ferry. « Big Little City », comme Auckland aime se faire appeler, prend des airs de village à Parnell (à l’est de Queen Street), un des quartiers les plus huppés, prisé pour ses belles demeures victoriennes.

Visages bruns des Polynésiens et chevelures noires des vahinés, Aukland est aussi la plus grande agglomération polynésienne du monde. Ses habitants sont originaires des petites îles du Pacifique. Samoans, Tonguiens, Fidji, habitants venus des îles Cook témoignent d’une intégration plutôt réussie dans le « pays du long nuage blanc » (nom maori de la Nouvelle-Zélande).

Nouvelle-Zélande. Bien que les tatouages se fassent surtout sur le visage (moko), les guerriers du nord d'Auckland se faisaient des tatouages en spirale sur les fesses, et souvent jusqu'au genoux. Rémi Barbier.
Nouvelle-Zélande. Bien que les tatouages se fassent surtout sur le visage (moko), les guerriers maoris du nord d’Auckland se faisaient aussi des tatouages en spirale sur les fesses, et souvent jusqu’au genoux. © Rémi Barbier.

Jour après jour, nous devenons des spécialistes des Maoris. Nos connaissances s’appuient autant sur des cycles de conférences que sur la fréquentation des intéressés et la relation par les plus zélés, d’anecdotes très variées concernant les mœurs, parfois décriées, des autochtones. Le croisement des expériences le soir, au bar, permet à chacun d’enrichir son savoir.

Nouvelle-Zélande. Le Méliphage tui (Prosthemadera novaeseelandiae), aussi appelé Tui cravate-frisée, est une espèce de passereau endémique de Nouvelle-Zélande. Kathysg/Pixabay.
Nouvelle-Zélande. Le Méliphage tui (Prosthemadera novaeseelandiae), aussi appelé tui cravate-frisée, est une espèce de passereau endémique de Nouvelle-Zélande. © Kathysg/Pixabay.

Un soir, je partage la table d’un couple de jeunes gens récemment mariés. J’apprends par Fred, informaticien, que ce voyage constituait un rêve, rêve qu’il a pu faire partager à sa fraîche épousée. Une passion pour les oiseaux, qu’il catalogue, met en fiche, photographie. La visite du lendemain le ravit. Une luxuriante frange de collines peuplées de volatiles sépare Auckland de sa côte sauvage à l’Ouest. Des paysages côtiers spectaculaires, un écosystème unique, « cette éco-excursion est une véritable bouffée d’air », se réjouit Fred. Il compte bien photographier un passereau noir et bleu dont la gorge s’orne d’une aigrette blanche et dont le nom maori est « tui cravate-frisée » en raison de plumes blanches frisées sous la gorge.

Le lendemain matin, en 30 mn, nous arrivons au Arataki Visitor Center, point de départ pour le parc régional de Waitakere Ranges. Il couvre plus de 16.000 ha de forêts pluviales avec des sentiers de randonnées. Avant de pénétrer dans la forêt, il faut respecter quelques directives comme nettoyer ses chaussures avant et après son arrivée, retirer graines et résidus de terre de ses poches et se cantonner aux sentiers balisés pour éviter d’endommager les plantes. Protocole obligatoire qui ne laisse pas de faire sourire les esprits critiques. Mais l’essentiel ne demeure-t-il pas de faire prendre conscience à chacun des dangers sournois de la mondialisation ?

Nouvelle-Zélande. Le Kauri, de son nom scientifique Agathis australis, est un conifère faisant partie des arbres les plus anciens au monde. Son abattage  est aujourd'hui est formellement interdit. Rémi Barbier.
Nouvelle-Zélande. Le Kauri, de son nom scientifique Agathis australis, est un conifère faisant partie des arbres les plus anciens au monde. Son abattage est aujourd’hui formellement interdit. © Rémi Barbier.

Dans la forêt pluviale primaire, on découvre des fougères géantes et des kauris (Agathis australis) vieux de 1000 ans. Ces conifères, arbres sacrés de la Nouvelle-Zélande, peuvent vivre jusqu’à 2000 ans et atteindre une hauteur de 50 m.

Un navire respectueux des écosystèmes, marins et terrestres

Nouvelle-Zélande. Un dauphin batifole à babord du Soléal. Studio Ponant.
Nouvelle-Zélande. Un dauphin batifole à babord du Soléal. © Studio Ponant.

Notre navire est imposant, bien dessiné avec sa silhouette effilée et élégante. Le Soléal dispose de nombreux espaces conçus et aménagés afin de préserver l’intimité de chaque passager, dans une atmosphère cosy et raffinée. Ses concepteurs lui ont donné l’équilibre, une taille combien raisonnable par rapport aux mammouths qui transportent 4.000 passagers dans les mers chaudes. Il n’emporte pas une ville dans ses entrailles d’acier, mais un village de 132 cabines et suites, pour l’agrément desquels travaillent 140 membres d’équipage. Equipés de moteur à propulsion électrique alimentés par des groupes électrogènes, les navires de Ponant ont obtenu la classe confort 1, c’est à dire le niveau le plus faible en termes de bruit et de vibration pour le plus grand confort des passagers et aussi pour le respect de la faune sous-marine.

Ma cabine est située à l’avant-dernier étage de cette forteresse flottante. C’est aussi élégant que sur les illustrations des magazines de décoration, une vaste fenêtre ouvre sur un petit balcon où il ne manque que des géraniums. Le commandant ne commence jamais une annonce, au travers du réseau de haut-parleurs, autrement que par l’antienne « Chers passagers… »

Les merveilles thermales de Tauranga

Nouvelle-Zélande. Vue des airs, la région du lac Rotorua est célèbre pour son activité géothermique. Damien Decaix. Studio Ponant.
Nouvelle-Zélande. Vue des airs, la région du lac Rotorua est célèbre pour son activité géothermique. © Damien Decaix. Studio Ponant.

Pendant toute journée de mer, des conférences sont organisées dans l’auditorium, variante de l’amphithéâtre grec, avec de confortables fauteuils. Et grâce à l’internet disponible à bord, je peux me documenter sur le passé tellurique et les volcans qui ont façonné la Nouvelle-Zélande, thème de la prochaine excursion. Le lendemain un autocar nous conduit jusqu’au lac de Rotorua et au parc géothermique de Wai-O-Tapu (« Eaux sacrées » en maori), niché dans la brousse et sculpté par des milliers d’années d’activité volcanique.

Nouvelle-Zélande. Parc thermal de Wai-O-Tapu. Piscine champagne. M. Lasseur.
Nouvelle-Zélande. Parc thermal de Wai-O-Tapu et sa  » Piscine de champagne « . © M. Lasseur.

Les rayons du soleil qui décroche sous la couche de nuages éclairent des cratères creusés par l’action acide des eaux souterraines, des piscines de boue en ébullition et des eaux de toutes les couleurs qui sortent sous forme de geysers. De nombreux minéraux contenus dans l’eau –, soufre, arsenic, antimoine, oxyde de fer, manganèse, silice… créent des couleurs jaune pâle, émeraude, orange, rouge brun, violet, blanc. Des fumerolles soufrées s’échappent des crevasses. Clou du spectacle : la « palette de l’artiste », piscines de différentes couleurs et la « piscine de champagne » (60 m de diamètre, 60 m de profondeur) qui pétille de bulles à la surface. Je poursuis ma promenade sur le sentier bordé de manukas en fleurs. Le miel de manuka aurait toutes les vertus, dont celle d’être un excellent antibactérien !

Très rapidement et comme sur tous les bateaux de croisière, des clivages sociologiques se forment vite, les tables de restaurant deviennent des places fortes où les efforts des commensaux visent à barrer l’accès aux intrus… Ici on va dénoncer les prétentieux, là-bas les intellectuels ou les trop vieux, voire les dissidents ou les crétins. La table la plus sollicitée reste celle du Commandant ou à défaut celle des « guides ». Pour ceux qui n’ont pas été invités à la table gouvernementale, il reste la consolation de voir le Commandant s’adresser à eux avec sa jovialité quotidienne…

Nouvelle-Zélande. Sur la côte est de l'île nord, Tauranga se situe sur la baie de l'Abondance. Le port de Tauranga est le plus grand port de commerce de Nouvelle-Zélande. Celina Schou/pixabay.
Nouvelle-Zélande. Sur la côte est de l’île nord, Tauranga se situe sur la baie de l’Abondance. Le port de Tauranga est le plus grand port de commerce de Nouvelle-Zélande. © Celina Schou/pixabay.

Les autorités néo-zélandaises ont découvert des coquillages collés à la coque du bateau depuis le passage du navire en Papouasie Nouvelle-Guinée. « Un raz-de-marée de coquillages devant lequel on se sent bigorneau » plaisante un passager. Notre navire est immobilisé pendant 24 h à Tauranga, dans la Baie de l’Abondance (Bay of Plenty), nommée ainsi par l’incontournable James Cook en raison de l’abondance des ressources de cette région. Grande séance de nettoyage avec des plongeurs qui s’affairent sous la coque. Une nouvelle espèce envahissante pourrait bouleverser l’équilibre écologique. Le théâtre ne désemplit plus ! Les conférenciers-naturalistes font assaut de cours magistraux, illustrés de nombreuses projections. Nous sommes des ambassadeurs et devons préserver l’environnement. L’itinéraire est modifié et une visite à terre impromptue se fera à Waiheke, connue comme « l’Île du Vin ». Les vignerons du coin remportent régulièrement des prix pour la Syrah. Les passagers sont ravis. Enfin de l’exercice dans les vignes avec les sirènes de la dégustation !

Waiheke Island : Petit tour d’horizon œnologique

Nouvelle-Zélande. L'île de Waiheke Island L'île de Waiheke ne compte pas moins de 32 vignobles. M. Lasseur.
Nouvelle-Zélande. L’île de Waiheke Island ne compte pas moins de 32 vignobles. © M. Lasseur.

On raconte que ce fut un évêque français qui planta les premières vignes en 1819. Mais les vignobles centenaires ne sont pas légion et l’industrie viticole n’a guère plus de 30 ans. Lucas Petru est propriétaire de 11 ha de vignes dans l’île de Waiheke. Ses premières vignes ont été plantées en 1998 avec du chardonnay, syrah, viognier, merlot et pinot gris.
« Nous travaillons sur des terres de la période Jurassique et nos vignes poussent là où les dinosaures régnaient ». Ce qui explique le succès de ces vins, c’est une savante alchimie entre le climat maritime et les anciennes structures du sol qui produisent des vins rouges et blancs au caractère distinctif.
Son premier Chardonnay en 2002 a gagné la médaille d’or au concours international à Londres, en compétition avec plus de 40.000 bouteilles du monde entier. Il produit aussi d’excellents Sauvignon blanc dans la région de Marlborough, avec le cépage roi de la Nouvelle-Zélande appelé aussi « savvy » qui offre des arômes uniques. Quant au Pinot noir, il incarne le défi de la prochaine décennie à Marlborough.

Les fjords de Te Wahipounamu

Nouvelle-Zélande. Au sud-ouest de l'île du Sud, le Fjordland National Park est le plus grand des 14 parcs nationaux du pays. DR
Nouvelle-Zélande. Au sud-ouest de l’île du Sud, le parc national Fiordland est le plus grand des 14 parcs nationaux du pays. DR

Le navire fait cap vers le Parc National Fiordland, classé en 1990 au Patrimoine de l’Unesco. Il est situé à l’extrême sud-ouest de l’archipel, un paysage modelé par les glaciations successives, en bordure de la mer de Tasmanie. Les chutes d’eau tombent sur des centaines de mètres dans de profonds fjords noirs creusés par les glaciers. Une forêt humide s’accroche au flanc des montagnes. Le Milford Sound, est le plus encaissé et le plus onirique des fjords de la région.

Nouvelle-Zélande. Le plus haut sommet du Milford Sound culmine à près de 1600 mètres. Julius Silver.
Nouvelle-Zélande. Le plus haut sommet du Milford Sound culmine à près de 1600 mètres. © Julius Silver/pixabay.

Considérée comme meilleur poste d’observation, la passerelle est occupée par de nombreux passagers émerveillés de la taille des pics qui sortent de l’eau comme des aiguilles. Il règne un calme absolu, où ne résonnent que le chant des d’oiseaux et le bruit de l’eau qui tombe du haut des falaises.

Nouvelle-Zélande. Au sud-ouest de l’île du Sud , le Doubtful Sound, aussi dénommé " le son du silence ", est le deuxième plus grand fjord des 14 que comprend le parc national du Fiordland.
Nouvelle-Zélande. Au sud-ouest de l’île du Sud , le Doubtful Sound, aussi dénommé  » le son du silence « , est le deuxième plus grand fjord des 14 que comprend le parc national du Fiordland. © David Tip/unsplash.

« Chers passagers, le 11 novembre 1770 le capitaine Cook découvrit un fjord encore inconnu, aux falaises noyées dans la brume, le Doubtful Sound », annonce le commandant. Cook n’osa pas s’y aventurer car il le jugeât trop étroit. Situé au cœur du Parc national du Fiordland, il est trois fois plus long et dix fois plus étendu que Milford Sound. Le temps est clair, les falaises à pic projettent leurs reflets sur les eaux noires du fjord. « C’est un moment formidable », s’exclame Monsieur Edouard, croisiériste Grand Amiral, qui admire les cascades. Des albatros piquent une tête dans l’eau pour pêcher des poissons. Tandis que des dauphins escortent le bateau.

Tout semble figé dans le calme d’une idée de l’éternité. Le temps n’existe plus, ainsi qu’il est convenu de déclarer quand les émotions ne peuvent plus se traduire par des mots autres que la beauté de l’omniprésente nature !

1 – Le massacre des Français qui ont fini mangés par les Maoris serait dû à une violation involontaire par Marion-Dufresne d’un tabou (tapu) sur une des plages avoisinantes (pêche et utilisation de la plage alors que des cérémonies sacrées à la suite de noyades de Maoris n’avaient pas encore été accomplies). 

2 – Rappelons que sur les navires du Ponant le grade Grand Amiral s’obtient avec 7 croisières réservées, quelle que soit la destination.

Texte : Michèle Lasseur
Photos : selon mention

Y aller
Plusieurs croisières sont proposées Par Ponant sur Le Soléal, notamment le sud de la Nouvelle-Zélande, incluant les majestueux Milford Sound et Doubtful Sound, et les îles subantarctiques https://www.ponant.com/destinations/nouvelle-zelande

https://www.ponant.com/le-soleal